Lake Powell, rien à signaler

D'Antelope Canyon, nous voila en un bond au Lake Powell. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un lac artificiel gigantesque, crée en plein désert après la construction d'un barrage sur le colorado. Les guides parlaient de Page comme d'un bled accueillant, ben on n'a pas trop compris pourquoi. Par contre, on a vite compris l'extension du concept de road van au lac. Vous vous souvenez de ces monstres de la route qui accompagnent chaque soir notre sommeil ? Eh bien ici, on a découvert les lake van. Vous construisez un espèce de trucs flottant immense, vous y collez un moteur, et voici. Vous êtes prêts à vous promenez sur ce lac sorti de nulle part pendant des jours ou des semaines, au choix. Un point positif, ça fait moins de bruit que les road vans.

Petit camping fort sympathique au bord du lac, baignade et plage, les cactus au bord de la plage. Drôle d'impression.

Le lac est sûrement très joli en allant se promener dessus, mais vu que 1) on est hors saison et 2) il faut débourser 60$ pour la moindre ballade d'une heure ou deux, on n'est pas trop chaud. Le lac lui l'est, et on en profite bien. Une touriste américaine promène son chien sur la plage (on est au milieu de nulle part, je vous rappelle), qui pose sa crotte, et elle sort son petit sac plastique pour ramasser et emmener le tout à la poubelle... Ca fait rêver... Nostalgie des pentes de la croix rousse, constellées de déjections... euh, non en fait.

Au fait, je ne sais pas si vous avez entendu, mais le sénat américain vient de revoir son budget à la baisse, pour tenter de réduire le gouffre abyssal dans la dette publique créé (en grande partie) par W. 35 milliards de $ de réduction, donc, et devinez quoi ? C'est l'éducation et les santé qui se voient réduire, comme d'ab. Ah, et puis l'ouverture à l'exploitation pétrolière de Arctic National Wildlife Refuge en Alsaka. Pas de réduction en vue sur le budget de la défense. Rien à signaler, donc, finalement. Un jour comme un autre en amérique...